« Le domaine dans lequel nous travaillons est celui de la prévention. Pour quelle raison ? Pour former les enseignants à apprendre à lire les signes. Pour former les parents et les enfants eux-mêmes. Savez-vous comme les enfants sont prêts à aider quand ils voient un camarade et comprennent ce qui lui arrive ? « Il ne va pas bien. Il se passe quelque chose. » Et ils finissent par dire : « Hier, il a envoyé un WhatsApp sur le groupe en disant qu'il ne voulait plus vivre, qu'il voulait se suicider.» C'est-à-dire que ce sont les jeunes eux-mêmes qui, lorsqu'on leur donne un espace pour s’exprimer, cherchent à aider leurs camarades. Nous passons alors d'un groupe négatif, d'un groupe cruel qui draine sa violence à travers un tandem harceleur-harcelé, à un groupe qui peut collaborer pour les aider. » Monica Toscano. Alliance Française de Buenos Aires. Dans le cadre d’une interview pour la Deutsche Welle.