« Une limite est ordonnatrice quand elle n’est ni capricieuse ni autoritaire et crée la notion de justice et de légalité.
Nous pourrions nous demander : Expliquons-nous aux jeunes la notion de justice ? Au nom de quoi imposons-nous une limite à un jeune si nous ne lui transmettons pas la notion de justice ?
(…)
Nous ne pouvons parler de limites à la jeune génération que si nous respectons la justice.
La loi est indépendante de celui qui l’exécute.
Une limite ne peut pas être capricieuse. Les jeunes découvrent immédiatement les limites arbitraires. Quand un parent impose une limite, l’autre doit la respecter. Ils décideront ensuite s’ils sont d’accord ou non, mais la limite doit être cohérente.
De même, si l’enseignant impose une limite, il doit être soutenu par l’institution. Le tandem institution-enseignant doit être respecté. La limite doit être soutenue institutionnellement par la famille et par l’école.
Par exemple, si une institution dit : « dans une situation déterminée, il y aura sanction », si cette sanction est une norme de l’institution dans laquelle nous avons envoyé nos enfants, nous devons la respecter, sinon notre autorité cessera d’être cohérente. Nos enfants se retrouvent en dehors d’un ordre social.
Quand un père désavoue un professeur, une fracture se produit dans le lien avec les valeurs, et surtout avec la loi. Ce qui est très préjudiciable pour l’adolescent, parce que s’il n’y a pas de loi, c’est le chaos. »
Monica Toscano, “Adolescence. Agir avant que les faits ne surviennent. Paramètres théorico-pratiques I de la MéthodeMONICA TOSCANO PREVENTION IN ACT®”
Voici un link au Cours que nous avons réalisé récemment à Madrid, dans lequel nous avons développé le Module pour la formation de chefs d'établissement et d'enseignants: « Rencontres avec les parents d'élèves. »